Voila, après deux petites semaines de boulot arrive enfin la première d’une série de… documentaires ? Non, ça serait prétentieux et un peu pompeux. De vidéos amateurs ? Très certainement mais c’est aussi un peu plus que ça. De promenade par oeil interposé ! Si vous ne pouvez pas venir au japon, je tenterai de vous en apporter un petit peu en vous faisant découvrir des quartiers, des villes, des lieux insolites ou simplement beaux.
Donc, regardez ça tranquillement et n’hésitez pas à critiquer.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Les images c’est bien beau, mais un peu d’histoire, ça ne fait pas de mal non plus. Comment akihabara est devenu akihabara, savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va, tant de belles phrases qui ne veulent pas dire grand chose.
Au commencement, il n’y avait rien du tout à Akihabara, juste une grande friche vide qui avait été aménagé suite à un grand incendie à tokyo en 1870. Pour protéger le palais impérial, un no-construction land avait été laissé en cas de nouvel incendie. La nature reprenant ses droits, la végétation poussa et à l’automne, c’etait un vrai « champs de feuille d’automne », Akiba-no-hara en japonais (秋葉原) dont les caractère peuvent aussi se lire Akihabara.
En 1890, la ville s’agrandissant inexorablement, une station de métro fut construite et le quartier se développa plus rapidement jusqu’à sa destruction pendant la seconde guerre mondiale. Mais alors comment akiba est devenu akiba ? Et bien c’est grâce aux étudiants, qui s’installèrent dans de petites échoppes après la guerre pour vendre des pièces d’appareils électroniques venu du surplus de l’armée. L’explosion de vente d’electroménager dans les année 60 donna un coup de boost au quartier qui devint après les année 80 et l’ère de l’informatique, le lieu tel qu’on le connait aujourd’hui.
Mais c’est un lieu qui change encore de jour en jour, avec des petites échoppes qui ferment ou qui sont rachetées par leur équivalents en grandes enseignes, avec des maid café et des salons de massages de plus en plus nombreux (ou d’autres endroits aussi délurés et étranges), des bâtiments mythique comme le Yellow submarine, reconnaissable par sa couleur, qui fut détruit l’année passée…
Bref, c’est un lieu qui vit et qu’il faut voir au moins une fois, au risque de ne pas l’aimer ou pire… de l’adorer !
Pour parler un peu plus de la vidéo et du travail qu’il y a derrière, ça commence comme souvent par 2-3 plans filmés juste comme ça, pour faire une vidéo simple et montré à ceux qui ne connaissent pas le lieu de se faire une idée plus sympa qu’avec des photos. Puis s’ajoute des idées à la con, du genre : « et si je montrai ma gueule un peu, et si je disais des choses pas trop con, et si je montrais des choses intéréssantes, et si je faisais un générique d’ouverture, de fin etc etc. La ou j’aurais pu torché ça en une journée avec un résultat bancal, je passe deux semaines a essayer, et j’insiste sur le essayer, de faire quelque chose de correcte. Je rappelle au passage que je ne suis pas réalisateur, encore moins monteur, cadreur, et que j’apprends tout au fur et à mesure, effets visuels inclus !
Et comme à chaque fois que je fais quelque chose, je suis au début « ouais c’est génial » pour finir par l’uploader et me dire « nan mais, c’est de la merde ».
Vivement la prochaine quoi !
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